Wallmapu : nom donné à la nation mapuche 

En arrivant à Arauco, nous tombons sur une activité très particulière du Chili : le rodéo chilien

Un "sport" brutal pour la cible taureau, pas spécialement apprécié par nos hôtes, et par nous non plus !

A peine entrés dans la maison, nous prenons la "once", gros goûter pour les enfants et aussi pour les grands 

Le lendemain, la visite commence par le "machikwel", un mont qui servait à présenter le nouveau né à la mer pour que celle-ci le protège 

C'est aussi l'occasion de prendre conscience des dégâts du tremblement de terre de 2010 (magnitude 8,8), suivi d'un énorme tsunami ayant fait 521 morts

et 2 millions de sinistrés, pour la plupart encore à la recherche d'un logement

En arrivant au port de Tubul, on trouve de drôles de bêtes qui gesticulent dans le doigts et qui paraît-il se mangent crues!

Nous continuons la visite avec le site du Chil Coco, que la communauté de Gaston aimerait très justement récupérer mais qui est occupé par une entreprise forestière comme la majorité des terrains sacrés dans la région

En attendant des jours meilleurs, ils continuent les cérémonies sur le site. Pour que celles-ci puissent se faire, l'installation du Rewe (tronc de bois sculpté et entouré d'un arbre qui s'appelle le Canelo) est indispensable 

A Chil Coco, les étendues d'eau se font rares, souvent !@#$%^&*échées par les entreprises pour pouvoir planter toujours plus d'arbres à exporter. 

Ceci entraîne la disparition d'un grand nombre de plantes et faunes endémiques, 

écosystème sacré et respecté par les Mapuches...

Pour cette raison et pour bien d'autres, il est indispensable de continuer à lutter encore et toujours et pour cela, les photos sont un appui bien utile

On termine par un merveilleux coucher de soleil au bord de la plage

 d'où l'on peut voir les pêcheurs rentrer de leur dure journée de labeur

Le lendemain, on repart avec Gaston au Cerro Colo Colo, sacré pour les Mapuches

mais encore une fois saccagé pour en récupérer le bois...

On peut trouver sur le cerro des vestiges de poterie, car des guerriers Mapuches ont été enterrés là, avec tout leur attirail ! Malheureusement, elles sont souvent volées et vendues par manque de protection du site

En repartant, on passe par la radio locale

Qui nous demande de prendre la parole pour dire bonjour à la population locale !

Après avoir hésité, on se décide à parler !